Les 6 èmes Rencontres d’automne du Val d’Anglin

 

Salon d’art

 

du 06 au 14 octobre 2007 à Bélâbre (Indre)

Sommaire

 

* Les 6 èmes rencontres d’automne du Val d’Anglin

 

* Invité d’honneur : SCHEN (dessinateur)

 

* Liste des exposants

 

* Informations - contacts

 

* Affiche des 6 èmes Rencontres

                  

* Un peu de tourisme en Brenne - contacts utiles

 

* Venir à Bélâbre – Plan d’accès

 

 

Les 6èmes Rencontres d’automne du Val d’Anglin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Salon  dédié à l’art, ces Rencontres sont avant tout un lieu d’échanges artistiques alliant qualité, convivialité, originalité.

Des artistes confirmés venus de plusieurs régions de France et de l’étranger confrontent leurs talents.

Aucun thème n’est imposé, chaque artiste donne libre cours à son imagination, laissant la créativité se développer par le support des formes, des couleurs, des sujets, quelle que soit la technique employée.

Environ 25 artistes présentent quelque 200 œuvres de grande qualité : peintures, sculptures, photographies et films vidéo. Trois prix sont décernés : Le Bel Arbre d’Or (avec son trophée) , le prix du Conseil Général et le Prix du Public.

Les réalisations, toutes tendances confondues, répondent parfaitement à l’harmonie que nous souhaitons donner à ce salon.

Organisées par le club photo vidéo peinture de l’association des Familles Rurales de Bélâbre, ces Rencontres en sont à leur sixième édition. Elles sont soutenues par le Conseil Général de l’Indre et le Parc Naturel Régional de la Brenne.

L’an passé plus de 850 visiteurs ont pu apprécier les œuvres présentées.

Depuis l’an passé nous associons les écoles de Bélâbre à l’événement. Une semaine « artistique » est incluse dans le programme scolaire de toutes les sections. Des ateliers de sensibilisation et d’initiation aux différentes techniques, dispensés par des artistes intervenants et des artistes exposants, sont proposés aux enfants.

 

 

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Invité d’honneur : Schen

 

Serge Heuschen (dessinateur)

Liège (Belgique)

 

Né à  Stoumont le 15 décembre 1948

Dessinateur (crayon ou encre de chine) considéré en Belgique comme un des chefs de file du pointillisme

 

-   Diplômé de graphisme de l’Académie Royale des beaux-Arts de Liège

-   Diplômé de la Convention Européenne de Poznan

-   Membre de l’Académie Européenne des Arts

-   -Membre fondateur de l’union des Artistes Wallons

-          Titulaire des Palmes d’Or Académiques de l’Académie Internationales Léonard de Vinci (Rome)

-   Membre effectif du Comité d’Etude Européen pour les Arts et la Culture (Rome)

-   Cofondateur et président de Promotion des Arts Graphiques Liégeois A.S.B.L.

-   Membre fondateur du Groupe Pulsion

-   Jury de nombreuses écoles supérieures dont l’académie des Beaux-Arts de Liège (classe de dessins en vidéographie)

-   Créateur et directeur de la revue « Black & White »

-   Président de la sous-commission Arts graphiques et vice-président de la Commission Belge des Beaux-Arts du C.E.A.C.

 

 

  Nombreuses récompenses dont :

 

-          Médaille d’Or de l’Académie Leonardo di Vinci (Rome – 1985)

-          Médaille d’Or de l’exposition concours de l’A.E.A. (Paris – 2006)

-          Prix « Encre de Chine » au salon international d’Art (Argelès-sur-Mer – 2006)

-          Médaille d’Argent de l’Ecole Supérieure de Culture Française (Paris – 1985)

-          Coppa della Regione Campania (1er prix de dessin de la 20e Rassegna Internationale di Pittura, Scultura e Gaffia (Naples – 1982)

-          Médaille d’Argent de l’Académie Internationale de Lutèce (1980)

 

Artiste complet, SCHEN a illustré des articles, des poésies, des nouvelles, plusieurs livres (« La pierre dans l’eau », « Les rouges sans », …). De nombreuses œuvres sont éditées dans des revues et magazines (« Yaou », « Ides et … Autres », « Un monde pour l’homme », « News magazine » …)

Scénariste et dessinateur de bandes dessinées, SCHEN a travaillé avec RONDAL – DISANO - MIKLO. Il a aussi réalisé de nombreuses affiches pour des expositions, participé à la conception et à la réalisation de décors de théâtre, dessiné des couvertures d’ouvrage.

 

 

 

L’artiste se présente :

 

« J’habite donc Liège qui, si vous ne connaissez pas bien notre petite Belgique, a la réputation d’être une ville culturelle mais qui d’après ce que l’on dit (et je ne le nierai pas) est peuplée de révolutionnaires, d’exaltés mais ayant le cœur sur la main et sur laquelle plane un esprit frondeur. Cette ville a fait longtemps partie d’une principauté qui n’avait rien à voir avec le reste du pays et nous avons gardé cet esprit principautaire. Le Liégeois est moqueur (tant de lui que des autres), contestataire, insoumis et prompt à se révolter. Dès la Révolution Française, Liège fait la sienne. Lorsque le reste du pays est contre lui, les Liégeois adoptent Bonaparte d’abord, Napoléon ensuite (Les Gardes Wallonnes viennent de chez nous) et sans nous pas de Belgique, puisque les révolutionnaires sont partis d’ici pour, montés à Bruxelles, affronter les Hollandais et les reconduire à leurs frontières. Pourquoi vous expliquer cela ? Simplement parce que je me reconnais dans ces gens et dans cet esprit. »

« Je n’ai pas de hobby mais des passions : mes enfants (Schen en a 5), Londres et l’Angleterre, les Indiens, les livres et la musique. 

Les enfants : cela me semble dans la logique des choses. Il en reste deux en permanence à la maison (14 et 11 ans) et avec eux, je parcours l’Europe pour visiter des expositions. Londres et l’Angleterre : toute ma culture est anglo-saxonne et plus particulièrement britannique. Je suis donc à London 4 ou 5 fois par an et c’et vrai que j’y achète mes crayons (j’ai besoin d’être entouré de plusieurs dizaines de ces derniers pour bien travailler).

Les Indiens : je collectionne tout et possède des centaines d’ouvrages sur le sujet. Mon ami, mon frère, Jean-Marie STASSART, grand spécialiste et homme de terrain partageait ma passion (spécialisé Amérique du Nord/Canada), mais il est décédé voici deux ans. J’étais surtout intéressé par l’art des Indiens, les questions d’Histoire ou de politique étant pour lui. Depuis sa disparition, j’assume seul et passe, il est vrai pour assez compétent en la matière.

Les livres : il y en a environ 12 000 dans toute la maison (qui va finir par s’effondrer) et enfin la musique : je ne sais pas travailler sans musique ! Elle est plus que présente, elle est partie prenante de mon œuvre. J’ai d’ailleurs travaillé un certain temps sur une série de « Chant-Signes » (grands dessins inspirés par des chansons). Entre autres « le voyageur » de Paul LOUKA (chanteur de chez nous, dessinateur de BD et excellent aquarelliste), traitant de BREL et sur « la vérité » de Jean-Michel CARADEC.

Enfin, je suis dingue de Peter Pan et Sherlock Holmes (toujours la grande Bretagne), collectionnant tout ce qui les concerne, allant jusqu’à faire de petites conférences à leur sujet (sur le parallèle entre CONAN DOYLE et sa créature, l’année dernière et travaillant actuellement sur le thème de Peter Pan conte initiatique. Voilà maintenant plusieurs mois que je travaille sur une grosse nouvelle intitulée (l’auriez-vous cru…) : « Sherlock Holmes et Peter Pan ».

Que dire d’autre ? Que j’aime la vie et que je regrette que les journées soient limitées à 24 heures ! »

 

Des journalistes parlent de l’artiste …

 

«  SCHEN – « Noir ou Blanc »

Depuis KAFKA, la vie imite l’art. Il est donc naturel de voir en ce dernier la seule réalité digne d’intérêt. Pour SCHEN, l’art est d’avantage encore : une nécessité interne, une obligation indispensable à sa SURVIE ! Vivre, demeurer un être social, exige l’expression de tout le fantasmatique de l’individu, la libération de son imaginaire. A la célèbre question de RILKE : « mourriez-vous s’il vous était défendu d’écrire ? » (lettres à un jeune poète), nul doute que SCHEN acquiescerait, s’il écrivait, avant de lancer un calembour …

Toute l’œuvre de SCHEN témoigne de ce souci de représentation du monde intérieur, en conflit avec le réel quotidien. Le dessin comme épuisement du fantasme. L’encre et le papier media de l’univers mental, donnant à voir la mise en scène de celui-ci. Le dessin de SCHEN, dérive imaginaire …

Tout SCHEN tient en cette volonté de se libérer de sa barbarie – et c’est la femme guerrière, associée généralement au règne animal dans ses aspects crépusculaires ou carnassiers. La femme épanouie, altière, sauvage et cruelle sans doute, mais dont l’œuvre capte un instant, figeant le temps et l’espace du monde représenté. Alors la froideur apparente de ces corps superbes dont les chevelures blanches soulignent le noir profond qui les entoure, qui les englobe ou les génère, qui les phagocyte ou les nourrit : mystère … Et déjà l’œuvre vit de manière autonome...

La femme pour SCHEN est une image : jamais de portrait réaliste, plutôt une re-création de l’imaginaire sur des visages réels. Ce qui importe c’est le dessin au stade final, non la femme comme modèle. L’œuvre de SCHEN ne montre pas ses modèles, mais des filles imaginaires aux atours fantasmés (ah ! ces bijoux…). Ce qui importe est  la démarche intellectuelle qui mène au dessin. Ainsi le titre préexiste-t-il toujours. Et l’œuvre close n’a plus d’importance dit l’artiste.

(Signe de cet oubli : la signature cachée, parfois reproduite plusieurs fois, quasi névrotiquement, et parfois absente .)

Œuvre autonome, extérieure dès lors au dessinateur. Œuvre appartenant à son public. Le dessin de SCHEN est également une porte : un pont entre la réalité et les imaginaires de ceux à qui ils sont montrés. Voilà qui rend à l’œuvre un espace social, lieu pluriel où toutes les lectures sont possibles : là où l’artiste s’est épanché, le spectateur peut à son tour se projeter. Rien ne nécessite d’explications : chacun lira ici son propre univers. Car toute compréhension est contenue dans l’œuvre même.

 

 

SCHEN, enfin, avoue par le noir et le blanc et la technique choisie, tenter un rapprochement avec la précision de la gravure. Il cite DÜRER . Quoi d’étonnant ? La minutie quasi maniaque de SCHEN, son intérêt égal pour les différentes facettes de la création (illustrateur, auteur de couvertures, d’affiches, de décors de théâtre et de diverses réalisations graphiques mais aussi scénariste de bande dessinée pour Nic BROCA et ARENA) l’assimilent tout naturellement aux artistes de la Renaissance, en ce temps béni où le marchant n’avait pas encore approché l’artiste.

SCHEN surtout, est quelqu’un qui abomine les systèmes, même et surtout s’il en est le créateur. Aussi diversifie-t-il aujourd’hui ses techniques : apparition de fonds blancs, dessins au crayon, peinture abstraite. Partout, toujours, importance jamais démentie du symbole. On a parlé à son propos de surréalisme, de fantastique … SCHEN reste lui-même, foin des étiquettes, quelque part au-delà du miroir, au sein d’une étrangeté sauvage »

Dominique WARFA.

 

« 

Que dire de SCHEN sinon qu’il est un véritable professionnel, exigeant et dur avec lui-même, perfectionniste jusqu’à la maniaquerie, qu’il manie à fond sa technique « pointilliste » qu’il considère le talent comme une maladie ! Il dit qu’il doit extirper le « cancer » des œuvres de son cerveau et qu’une fois le dessin réalisé, il se considère comme guéri ! »

Carole LORAC.

 

 

«  Qu’est-ce que l’art ? Peut-être, la seule réalité valable. Et vous avez raison, Serge HEUSCHEN, de croire au fantastique. Je me demande, d’ailleurs, ce qui ne l’est pas ici-bas. Votre art relève d’une certaine science-fiction, avec « la femme comme sujet majeur ». Merci d’écarter un peu, pour nous, les voiles d’aujourd’hui. Merci au poète qui interroge la magie du miroir et « le monde plein d’oiseaux ». Ce qui frappe chez Serge HEUSCHEN, c’est non seulement la sûreté du dessin, la saine éloquence du trait, mais surtout – ce qui est transcendant – l’étrange pureté de sa poésie»

Georges LINZE.

 

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Liste des exposants : (Liste non exhaustive)

Asselineau Lionel

Augros Madeleine

Baudrais Jean-Marc

Bauduin Denis

Bennery Lorraine

Brulon Annie

Brunet Jean

Cagion Rony

Capriles-Famelart Maria-Christina

Catérina Dominique

Créhalet Christine

Cuvillier Etienne

Duval Thibault

Lecluse Marcel

Lequertier-Ferré Marie-Thérèse

Monchaussat Michel

Morée Daniel

Morisson Françoise

Papeix Jean-Claude

Perdrigeat Marie-Lou

Sciortino Michelle

Toulouze Olga

Vallenet Gisèle

Vieilleribière Robert

Volet Pierre

 

 

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Informations et contacts

 

Salon du 06 au 14 octobre 2007

Salle des fêtes de Bélâbre (36370)

 

L’entrée est libre.

 

Le salon est ouvert tous les jours :

Les samedis et dimanches de 10h. à 19h.

Du lundi au vendredi de 11h. à 19h.

 

Accès Handicapés.

 

Contacts :

Présidente du salon : Catherine MONCHAUSSAT

e-mail : michelmonchaussat@free.fr

 

Tél : 02 54 28 00 39

 

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Affiche des 6èmes Rencontres

 

 

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Un peu de tourisme en Brenne – contacts utiles

 

*      Office de tourisme du canton de Bélâbre 

Tél :  02 54 37 22 21

e-mail : tourisme.belabre@wanadoo.fr

 

*     Parc Naturel Régional de la Brenne – Maison du Parc – 36300 Rosnay

Tél. : 02 54 28 12 13

e-mail : info@parc-naturel-brenne.fr

http://www.parc-naturel-brenne.fr

 

 

 

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Venir à Bélâbre – Plan d’accès

 

 

 

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