Salon
d’art
Invité d’honneur :
SCHEN
(dessinateur)
Un peu de tourisme en Brenne - contacts utiles
Venir à Bélâbre – Plan d’accès
Salon dédié à l’art, ces Rencontres sont avant tout un lieu d’échanges artistiques alliant qualité, convivialité, originalité.
Des artistes confirmés venus de plusieurs régions de France et de l’étranger confrontent leurs talents.
Aucun thème n’est imposé, chaque artiste donne libre cours à son imagination, laissant la créativité se développer par le support des formes, des couleurs, des sujets, quelle que soit la technique employée.
Environ 25 artistes présentent quelque 200 œuvres de grande qualité : peintures, sculptures, photographies et films vidéo. Trois prix sont décernés : Le Bel Arbre d’Or (avec son trophée) , le prix du Conseil Général et le Prix du Public.
Les réalisations, toutes
tendances confondues, répondent parfaitement à l’harmonie que nous souhaitons
donner à ce salon.
Organisées par le club photo
vidéo peinture de l’association des Familles Rurales de Bélâbre, ces Rencontres
en sont à leur sixième édition. Elles sont soutenues par le Conseil Général de
l’Indre et le Parc Naturel Régional de la Brenne.
L’an passé plus de 850
visiteurs ont pu apprécier les œuvres présentées.
Depuis l’an passé nous associons les écoles de Bélâbre à l’événement. Une semaine « artistique » est incluse dans le programme scolaire de toutes les sections. Des ateliers de sensibilisation et d’initiation aux différentes techniques, dispensés par des artistes intervenants et des artistes exposants, sont proposés aux enfants.
Serge
Heuschen (dessinateur)
Liège
(Belgique)
Né
à Stoumont le 15 décembre
1948
Dessinateur
(crayon ou encre de chine) considéré en Belgique comme un des chefs de file du
pointillisme
-
Diplômé
de graphisme de l’Académie Royale des beaux-Arts de Liège
-
Diplômé
de
-
Membre
de l’Académie Européenne des Arts
-
-Membre
fondateur de l’union des Artistes Wallons
-
Titulaire
des Palmes d’Or Académiques de l’Académie Internationales Léonard de Vinci
(Rome)
-
Membre effectif du Comité d’Etude
Européen pour les Arts et
-
Cofondateur et président de Promotion des
Arts Graphiques Liégeois A.S.B.L.
-
Membre fondateur du Groupe
Pulsion
-
Jury de nombreuses écoles supérieures
dont l’académie des Beaux-Arts de Liège (classe de dessins en
vidéographie)
-
Créateur et directeur de la revue
« Black & White »
-
Président de la sous-commission Arts
graphiques et vice-président de
-
Médaille
d’Or de l’Académie Leonardo di Vinci (Rome – 1985)
-
Médaille
d’Or de l’exposition concours de l’A.E.A. (Paris –
2006)
-
Prix
« Encre de Chine » au salon international d’Art (Argelès-sur-Mer –
2006)
-
Médaille
d’Argent de l’Ecole Supérieure de Culture Française (Paris –
1985)
-
Coppa
della Regione Campania (1er prix de dessin de la 20e Rassegna
Internationale di Pittura, Scultura e Gaffia (Naples –
1982)
-
Médaille
d’Argent de l’Académie Internationale de Lutèce
(1980)
Artiste
complet,
SCHEN a
illustré des articles, des poésies, des nouvelles, plusieurs livres (« La
pierre dans l’eau », « Les rouges sans », …). De nombreuses
œuvres sont éditées dans des revues et magazines (« Yaou »,
« Ides et … Autres », « Un monde pour l’homme », « News
magazine » …)
Scénariste
et dessinateur de bandes dessinées, SCHEN a travaillé avec RONDAL – DISANO -
MIKLO. Il a aussi réalisé de nombreuses affiches pour des expositions, participé
à la conception et à la réalisation de décors de théâtre, dessiné des
couvertures d’ouvrage.
L’artiste
se présente :
« J’habite
donc Liège qui, si vous ne connaissez pas bien notre petite Belgique, a la
réputation d’être une ville culturelle mais qui d’après ce que l’on dit (et je
ne le nierai pas) est peuplée de révolutionnaires, d’exaltés mais ayant le cœur
sur la main et sur laquelle plane un esprit frondeur. Cette ville a fait
longtemps partie d’une principauté qui n’avait rien à voir avec le reste du pays
et nous avons gardé cet esprit principautaire. Le Liégeois est moqueur (tant de
lui que des autres), contestataire, insoumis et prompt à se révolter. Dès
« Je
n’ai pas de hobby mais des passions : mes enfants (Schen en a 5), Londres
et l’Angleterre, les Indiens, les livres et la
musique.
Les
enfants : cela me semble dans la logique des choses. Il en reste deux en
permanence à la maison (14 et 11 ans) et avec eux, je parcours l’Europe pour
visiter des expositions. Londres et l’Angleterre : toute ma culture est
anglo-saxonne et plus particulièrement britannique. Je suis donc à London 4 ou 5
fois par an et c’et vrai que j’y achète mes crayons (j’ai besoin d’être entouré
de plusieurs dizaines de ces derniers pour bien
travailler).
Les
Indiens : je collectionne tout et possède des centaines d’ouvrages sur le
sujet. Mon ami, mon frère, Jean-Marie STASSART, grand spécialiste et homme de
terrain partageait ma passion (spécialisé Amérique du Nord/Canada), mais il est
décédé voici deux ans. J’étais surtout intéressé par l’art des Indiens, les
questions d’Histoire ou de politique étant pour lui. Depuis sa disparition,
j’assume seul et passe, il est vrai pour assez compétent en la
matière.
Les
livres : il y en a environ 12 000 dans toute la maison (qui va finir par
s’effondrer) et enfin la musique : je ne sais pas travailler sans
musique ! Elle est plus que présente, elle est partie prenante de mon
œuvre. J’ai d’ailleurs travaillé un certain temps sur une série de
« Chant-Signes » (grands dessins inspirés par des chansons). Entre
autres « le voyageur » de Paul LOUKA (chanteur de chez nous,
dessinateur de BD et excellent aquarelliste), traitant de BREL et sur « la
vérité » de Jean-Michel CARADEC.
Enfin,
je suis dingue de Peter Pan et Sherlock Holmes (toujours la grande Bretagne),
collectionnant tout ce qui les concerne, allant jusqu’à faire de petites
conférences à leur sujet (sur le parallèle entre CONAN DOYLE et sa créature,
l’année dernière et travaillant actuellement sur le thème de Peter Pan conte
initiatique. Voilà maintenant plusieurs mois que je travaille sur une grosse
nouvelle intitulée (l’auriez-vous cru…) : « Sherlock Holmes et Peter
Pan ».
Que
dire d’autre ? Que j’aime la vie et que je regrette que les journées soient
limitées à 24 heures ! »
Des
journalistes parlent de l’artiste …
«
SCHEN
– « Noir ou Blanc »
Depuis
KAFKA, la vie imite l’art. Il est donc naturel de voir en ce dernier la seule
réalité digne d’intérêt. Pour SCHEN, l’art est d’avantage encore : une
nécessité interne, une obligation indispensable à sa SURVIE ! Vivre,
demeurer un être social, exige l’expression de tout le fantasmatique de
l’individu, la libération de son imaginaire. A la célèbre question de
RILKE : « mourriez-vous s’il vous était défendu d’écrire ? »
(lettres à un jeune poète), nul doute que SCHEN acquiescerait, s’il écrivait,
avant de lancer un calembour …
Toute
l’œuvre de SCHEN témoigne de ce souci de représentation du monde intérieur, en
conflit avec le réel quotidien. Le dessin comme épuisement du fantasme. L’encre
et le papier media de l’univers mental, donnant à voir la mise en scène de
celui-ci. Le dessin de SCHEN, dérive imaginaire
…
Tout
SCHEN tient en cette volonté de se libérer de sa barbarie – et c’est la femme
guerrière, associée généralement au règne animal dans ses aspects crépusculaires
ou carnassiers. La femme épanouie, altière, sauvage et cruelle sans doute, mais
dont l’œuvre capte un instant, figeant le temps et l’espace du monde représenté.
Alors la froideur apparente de ces corps superbes dont les chevelures blanches
soulignent le noir profond qui les entoure, qui les englobe ou les génère, qui
les phagocyte ou les nourrit : mystère … Et déjà l’œuvre vit de manière
autonome...
La
femme pour SCHEN est une image : jamais de portrait réaliste, plutôt une
re-création de l’imaginaire sur des visages réels. Ce qui importe c’est le
dessin au stade final, non la femme comme modèle. L’œuvre de SCHEN ne montre pas
ses modèles, mais des filles imaginaires aux atours fantasmés (ah ! ces
bijoux…). Ce qui importe est la
démarche intellectuelle qui mène au dessin. Ainsi le titre préexiste-t-il
toujours. Et l’œuvre close n’a plus d’importance dit
l’artiste.
(Signe
de cet oubli : la signature cachée, parfois reproduite plusieurs fois,
quasi névrotiquement, et parfois
absente .)
Œuvre
autonome, extérieure dès lors au dessinateur. Œuvre appartenant à son public. Le
dessin de SCHEN est également une porte : un pont entre la réalité et les
imaginaires de ceux à qui ils sont montrés. Voilà qui rend à l’œuvre un espace
social, lieu pluriel où toutes les lectures sont possibles : là où
l’artiste s’est épanché, le spectateur peut à son tour se projeter. Rien ne
nécessite d’explications : chacun lira ici son propre univers. Car toute
compréhension est contenue dans l’œuvre même.
SCHEN,
enfin, avoue par le noir et le blanc et la technique choisie, tenter un
rapprochement avec la précision de la gravure. Il cite DÜRER . Quoi
d’étonnant ? La minutie quasi maniaque de SCHEN, son intérêt égal pour les
différentes facettes de la création (illustrateur, auteur de couvertures,
d’affiches, de décors de théâtre et de diverses réalisations graphiques mais
aussi scénariste de bande dessinée pour Nic BROCA et ARENA) l’assimilent tout
naturellement aux artistes de
SCHEN
surtout, est quelqu’un qui abomine les systèmes, même et surtout s’il en est le
créateur. Aussi diversifie-t-il aujourd’hui ses techniques : apparition de
fonds blancs, dessins au crayon, peinture abstraite. Partout, toujours,
importance jamais démentie du symbole. On a parlé à son propos de surréalisme,
de fantastique … SCHEN reste lui-même, foin des étiquettes, quelque part au-delà
du miroir, au sein d’une étrangeté sauvage »
Dominique
WARFA.
« …
Que
dire de SCHEN sinon qu’il est un véritable professionnel, exigeant et dur avec
lui-même, perfectionniste jusqu’à la maniaquerie, qu’il manie à fond sa
technique « pointilliste » qu’il considère le talent comme une
maladie ! Il dit qu’il doit extirper le « cancer » des œuvres de
son cerveau et qu’une fois le dessin réalisé, il se considère comme
guéri ! »
Carole
LORAC.
«
Qu’est-ce
que l’art ? Peut-être, la seule réalité valable. Et vous avez raison, Serge
HEUSCHEN, de croire au fantastique. Je me demande, d’ailleurs, ce qui ne l’est
pas ici-bas. Votre art relève d’une certaine science-fiction, avec « la
femme comme sujet majeur ». Merci d’écarter un peu, pour nous, les voiles
d’aujourd’hui. Merci au poète qui interroge la magie du miroir et « le
monde plein d’oiseaux ». Ce qui frappe chez Serge HEUSCHEN, c’est non
seulement la sûreté du dessin, la saine éloquence du trait, mais surtout – ce
qui est transcendant – l’étrange pureté de sa poésie. »
Georges LINZE.
Liste
des exposants :
(Liste
non exhaustive)
Asselineau
Lionel
Augros
Madeleine
Baudrais
Jean-Marc
Bauduin
Denis
Bennery
Lorraine
Brulon
Annie
Brunet
Jean
Cagion
Rony
Capriles-Famelart
Maria-Christina
Catérina
Dominique
Créhalet
Christine
Cuvillier
Etienne
Duval
Thibault
Lecluse
Marcel
Lequertier-Ferré
Marie-Thérèse
Monchaussat
Michel
Morée
Daniel
Morisson
Françoise
Papeix
Jean-Claude
Perdrigeat
Marie-Lou
Sciortino
Michelle
Toulouze
Olga
Vallenet
Gisèle
Vieilleribière
Robert
Volet
Pierre
Salon du 06 au 14 octobre 2007
Salle des fêtes de Bélâbre (36370)
L’entrée est libre.
Le salon est ouvert tous les jours :
Les samedis et dimanches de 10h. à 19h.
Du lundi au vendredi de 11h. à 19h.
Accès Handicapés.
Contacts :
Présidente du salon : Catherine MONCHAUSSAT
e-mail : michelmonchaussat@free.fr
Tél : 02 54 28 00 39
Office de
tourisme du canton de Bélâbre
Tél :
02 54 37 22 21
e-mail : tourisme.belabre@wanadoo.fr
Parc
Naturel Régional de la Brenne – Maison du Parc – 36300 Rosnay
Tél. : 02 54 28 12
13
e-mail : info@parc-naturel-brenne.fr
http://www.parc-naturel-brenne.fr